Les noces de corail de Monique et Jean.


Chère Monique, cher Jean,


Nos deux ambassadrices Geneviève et Gilberte vous ont offert un joli bouquet tout comme celui offert à la divine Olympia par Édouard Manet.
Les noces de corail ne passent pas inaperçues mais recevoir autant de danseuses et de danseurs pour un tel événement n'est pas chose coutumière. Trente-cinq années de vie commune deviennent un événement plutôt rare de nos jours, notre vie bouillonnante ayant pour cadre de vie d'horizon divers nous font perdre la tête, les vôtres sont bien accrochées.

Dans les « misérables » de Victor Hugo nous lisons « le mariage est une greffe : ça prend bien ou mal » pour vous c'est une bonne mayonnaise. Vivre trente-cinq années côte à côte semblent une gageure pour les sceptiques. Alexandre Dumas fils pensait que « les chaînes du mariage sont si lourdes qu'il faut être deux pour les porter, quelquefois trois » pour vous ce sont quatre. Mais quand la greffe est prise, elle rayonne, elle fait l'admiration de votre entourage. Poursuivez vos activités multiples, ceux qui vous côtoient vous prennent pour exemples ou vous imitent, c'est tout bénéfice pour eux.
Quand vous dansez ensemble vous ne pensez pas à vos bobos
Vous vous détendez le soir en faisant de gros dodos.
Cette fête vous ramène au 7 décembre 1967 où votre bonheur était au zénith avec le décorum de l'époque, les invités ayant d'yeux que pour vous. Nous, les invités d'aujourd'hui, nous pensons au présent et au futur, nous ne faisons pas de soustraction mais de multiplication, je m'explique, nous espérons tous d'être invités, je dis bien « invités » pour le doublement de cet anniversaire c'est-à-dire pour vos 70 ans de mariage en décembre 2037.
Jean, n'oublie pas d'entrer cette date dans ton ordinateur.


Merci de votre écoute.
Vivien.