Initiation à la danse bretonne à Trébeurden
Je sais que c'est mon « dada » de m'exprimer en public surtout quand celui-ci est sympathique. Si échec il y a je n'aurais qu'à en prendre à moi-même car je n'ai été nullement sollicité.
Monique et moi-même assistons assidûment à l'initiation à la danse bretonne à Trébeurden depuis plus d'une année et nous constatons le dévouement des animateurs pour nous faire progresser, nous les participants. Nous nous trompons parfois mais « quand on a le droit de se tromper impunément on est toujours sûr de réussir » (bis) dixit Ernest Renan. J'ai prononcé l'adverbe « impunément ». Bien sûr en cas de faute, de méprises Françoise et Jacky ne nous donnent pas une heure de colle, ne nous mettent pas au piquet, nous ne présentent pas le bonnet d'âne, ne nous prive pas non plus de dessert.
Il va sans dire que Françoise et Jacky chacun dans son registre sont admirables – Françoise pour sa rigueur, sa compétence, sa recherche permanente de nouvelles danses. Nous avons constaté son empressement à être à l'heure le vendredi soir après le travail tout juste terminé, néanmoins les explications sur les pas de danse sont nettes et claires. Et que dire de son coup d'oeil plein de complaisances sur nos maladresses gestuelles. Jacky, le trésorier du groupe (en voilà un qui n'est pas ripoux) nous enchante par ses fantaisies. Jacky à l'accordéon c'est tout un poème. Il chante en jouant, il nous entraîne dans une danse folle comme celle de la vache, son chant nous pousse à nous surpasser, nous sublimer. « Le style comme le crystal, sa pureté fait son éclat » (bis) précisait Victor Hugo.
Après une telle débauche d'énergie, ma foi, on est raplapla. Heureusement le coup de cidre nous met les idées en place.
Je dois associer à ces deux bénévoles la collaboration instantanée d'Odette, de Monique (pas la mienne mais celle de Jean), de Geneviève, de Gilberte, de Jean, de René (Renéeee le nôtre, celui de Geneviève, non pas celui de Céline Dion). Pour eux Jean de La Bruyère écrivait « le plaisir le plus délicat est de faire celui d'autrui » (bis).
Nous les participants, nous des bénéficiaires, nous sommes heureux et nous les applaudissons....