Sur une mélodie de G. Brassens
« Les malades d’abord «
1 – La grande maladie d’amour
Ne se guérit pas en un jour
Il faut du temps, de la patience
et de l’espérance
Et quand le voile se lèvera
Le triomphe s’étalera
Adieu misère, adieu souffrance
adieu pénitence
2 – Dans le sillage d’adolescence
On trouve aussi de l’insouciance
Qui mène hélas au désespoir
rien qu’à y voir
Le vrai amour les a bercés
Dans un rêve insensé
L’instant présent est sans remords
ils demandent encore
3 – Les malades bien entourés
Supportent bien mieux le renfermé
Quand les amis viennent les saluer
les réconforter
En apportant des friandises
An racontant des bêtises
Ils participent aux bavardages
sans ambages
4 – Pour les malades imaginaires
Qui nous parlent de petits mystères
On a envie de rigoler
mais sans provoquer
Molière dans toute sa splendeur
Nous a parlé avec bonheur
De ces patients ombrageux
quoique courageux
5 – Pour les malades accidentés
Ils ne s’expliquent le sort jeté
A tout jamais ils veulent savoir
au-delà de l’espoir
Quand surviendra la guérison
C’est bien leur seul horizon
Le temps passé dans l’inconnu
sera reconnu
6 – La dépendance est un souci
Malheur à celui qui s’en saisit
Pour en sortir une chance soudaine
est une vraie aubaine
La guérison est éphémère
A lui de n’être pas téméraire
Savoir aimer la vie décente
quand elle se présente
7 – Les malades dans la centaine
Ne rêvent plus de la vie mondaine
Ils sont présents dans la pension
sans faire attention
Tous les amis ont disparus
Ils réclament à corps perdu
Pouvoir si vite aller là-haut
peut-être il fait beau
Vivien